20.7.06

Le " monde selon Henry " …

Le Logos et la Nativité selon Henri Le Bal
Amoureux de l'île d'Ouessant, Henry Le Bal participe en 1999 à la création du salon du livre insulaire, sur l'île d'Ouessant, et se déroulant au mois d'août. Ce salon rencontre un certain succès puisqu'il connaîtra sa 6e édition en août 2004. L'objet de ce salon est de rassembler des écrivains du monde entier traitant de l'insularité dans leur œuvre. Soucieux de mélanger les modes d'expression artistiques, le salon associe chaque année un artiste (musicien, peintre...) d'une autre discipline dont le travail a trait, de près ou de loin au thème de l'insularité.
Larmes de Pierre, un texte d'Henry Le Bal tiré de l'œuvre Langues de glace a été mis en musique sous la forme d'un
oratorio par le compositeur Rémi Gousseau. La création mondiale de cet oratorio a été jouée à Beyrouth en 2003. Le succès rencontré a permis d'exporter l'oratorio en 2004 à Tripoli, ainsi que de le faire jouer à Paris et à Quimper.
Afin que le texte continue de traverser les frontières et afin qu'il dépasse les cultures, l'auteur travaille actuellement à une adaptation destinée à une représentation à
Abidjan, en Côte d'Ivoire en 2005. L'idée est qu'un compositeur ivoirien s'approprie ce texte et crée une musique africaine, conservant l'esprit de l'oratorio.
Notice publiée dans Wikipédia


Henri Le Bal : Toutes les vraies cultures européennes sont basées sur le Logos. Au sommet de cette culture, le Logos est le fait admis ou refusé du " Verbe qui s'est fait chair ". Au commencement était le Verbe et le Verbe s'est fait chair. Si le Verbe s'est fait chair, qu'est-ce que la littérature ? A partir de ce moment-là, il ne s'agit pas de dire que je suis un écrivain du sacré car cela n'aura pas grande importance ou signification.
Vous m'avez présenté comme un poète et en fait, toute la problématique, qui en fait n'en n'est pas une, c'est que je ne suis pas poète, il n'y a que la poésie qui est poète, c'est la parole qui parle qui est poète, c'est le Logos qui est poète, moi je ne suis rien du tout. Henry Le Bal va juste avec des mots, à la rencontre du Logos, c'est cela qui nourrit la poésie. Ce n'est pas quelqu'un qui écrit, qui a son nom sur des bouquins. Ce n'est pas le fait d'écrire des pages, l'importance c'est de devenir un homme, c'est- à- dire d'avancer en tant qu'être, qui pense avec les mots et ce sont les mots qui nous mènent au Logos.
H.LB : Le Logos me nourrit. Sans le Logos, je suis une chair sans les colonnes vertébrales, je m'écroule, je n'ai aucune substance, bref mes pensées n'ont aucune charpente en dehors du Logos.

Extraits des propos recueillis par Dominique Batraville à Ouessant lors d’une mise en espace des poèmes de Khalil Gibran et d’Henri Lebal.

EXIL
Ici est
Tant
Que partout ailleurs
N'est autre que
Nulle part

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