1.2.08

METATRONOS 1

La Kabbale, à propos de Métatron, l’Ange de la Face nous révèle qu’il existe deux façons distinctes d’écrire le nom de l’Ange : l’une d’elle comporte un yod, et cette orthographe concerne l’aspect le plus “vaste” de Métatron (sans doute celui qui porte en lui le Nom de son Maître, soit : Métatron = 345 = El Shaddaï) ; l’Ange créé avant la Création, celui qui en est le Régent (appelé aussi “le petit YHVH”) qui semble devoir être distingué du Métatron identifié au prophète Hénoch, auquel s’attache, sans doute, la seconde orthographe (dépourvue de yod). Il faudrait se pencher dès lors sur les rapports possibles entre le Métraton + yod et le meo’rer penimi, le “maître intérieur”, ce guide « qui n’est pas un être terrestre et qui se trouve en vous, bien que vous ne le connaissiez pas », (Métatron étant souvent interprété en métator, “guide”) et qui semble pouvoir être mis en rapport avec le “i” dans le cœur et l’invocation du nom. Ce i, qui est, selon le doctor poeticus, qui l’appelle encore la « neuvième figure » le premier Nom de Dieu connu par Adam, la première révélation d’un Nom sacré. Il est significatif, à ce sujet, que certains aient traditionnellement rendu le sigle INRI par : « Intra Nobis regnum Dei », le dernier I étant transcrit en Dei, Dieu.
La représentation usuelle du « cœur blessé », dont la forme de la blessure évoque le « grain de sénevé » aussi bien que la lettre yod, serait donc à mettre, également, en rapport avec l’invocation du nom dans le cœur, véritable centre microcosmique de la sphère spirituelle et intellective. Cette image indique donc par là même la nécessaire réduction à l’essentiel, au Nom le plus simple, le plus primordial, le Nom essence, germe de tous développements futurs. Développements qui auront alors pour Guide Métatron.
Paradoxalement il semble que ce soit Métatron-yod qui soit le Prince-Roi du Monde, quand l’aspect prophétique (celui qui unit Hénoch-Métatron) se réduit à une conduite plus extérieure-exotérique du chemin spirituel. Ainsi l’Ange de la Face est à la fois le plus « vaste » des anges, régent de la création (dans ces aspects les mieux observables ainsi que dans ses secrets merveilleux) et le guide spirituel, le Maître intime.
Quoiqu’il en soit des multiples aspects du « petit YHVH », que d’aucuns assimilent légitimement à l’Archange, le Chef des Armées Célestes, celui-ci reste soumis au seul vrai Chef et Roi, Christ Lui-même, dont le saint Nom est Lui clairement, sans équivoque, marqué du sceau de Son Père céleste (Iesus – Iissoussé – Isa).
Le sceau de l’Age de Fer est Janus. Il est éloquent que le titre, sublime, de l’Ange de la Face soit, pour certains, équivoque. En effet, il est aisé de le confondre avec le nom du « prince de ce monde ». C’est oublier que, depuis l’origine de l’Eglise, les Pères ont clairement définis que « le monde » est à entendre comme l’ensemble des passions, humaines, individuelles, qui constituent notre environnement spirituel et influent et modèlent celui, extérieur, que nous « voyons ». Le « monde » ce n’est pas la Création, Création de Dieu, souillée par le péché d’Adam, mais Création rachetée par le Sang du divin Réparateur.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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