12.4.10

Eternelle royauté de Bretagne


L’Expression poétique De l’Eternelle Royauté Bretonne !


Eternel est le royaume de Bretagne, éternel et dynamique.
Que son actuelle réalité soit niée ne le rend que plus magnifique, magnifique et tragique.
Nominoë, ainsi que le Roi Arthur, ainsi que Leiz Breizh, portant son chef dessous son bras, n’est pas mort, comment donc un Roi pourrait-il bien mourir ? [Illustration de Xavier de Langlais]



Nominoë, Notre Roi, assuma la fonction de Leiz Breizh, Support de la Bretagne, son vivant pilier de poésie.

Hep Roue
Breizh netra eo !
N’eo ket marv
Kousket eo !
Nominoe zo an anv,
Nerzhuz ha brav.
Nerzhuz ha gouez
Evel ar furnez !

Oui ! Oui ! Oui !
Nominoë est LE nom, celui du juste retour de Royauté en terre de Bretagne.

L’état de gaste terre ne saurait duré, tourne la Roue de Fortune, tourne, tourne, passent, passent Lune et Soleil, Soleil et Lune.

Nominoë, de la Royauté le Sceau tu es le taureau,
Sauvage et beau,

Nos Rois furent baptisés du nom de Pried Preden, époux de la Bretagne. Ils en furent bel et bien les mystiques époux. Ils furent, eux, Nos Rois, les Souverains époux de Letavia, de Pryden, la Large, Porte de l’Autre Monde. Ils furent, eux, oui, eux les monarques messagers et récipiendaires de l’influence de l’Autre Monde.
Oh certes, d’aucuns, d’humeur chagrine, nous dirons, qu’historiquement Nos Rois ne portèrent pas ce Nom, n’assurèrent pas cette fonction, mais ils ignorent ceux-là à quel point ils se trompent, puisque l’origine de l’Eternelle Royauté de Bretagne n’est pas à rechercher dans l’ère historique mais dans le Royaume Intérieur de l’Autre Monde qui est le Véritable Omphalos de la Bretagne Royale.
Notre sainte Maison Ducale honorait Saint Pierre, Lui le détenteur des Clefs, Maître des liens, et Saint Ronan. Toujours notre terre fut sous la protection de la Roue Crucifère, de Tarabara et de son fidèle serviteur Santig Ar Rod, le petit Saint de la Roue ! Mais c’est bien au divin Ours Artus qu’il convient de faire remonter l’origine de l’adoption de l’Hermine pour emblème de nos Souverains. En effet, lors de son combat contre Frollon, gouverneur des Gaules, la Sainte Vierge lui promis la victoire se tenant enveloppée dans un manteau d’hermine. Alors que celle qui aurait donné, d’après la vertu propre de cet animal, à notre terre la devise Kentoc’h mervel eget bezan saotret fut notre duchesse Anne qui portait elle-même le nom de la Sainte grand-mère du Christ.
Selon certain cette devise nous fut donné par Nominoë lui-même !
Tout cela nous dit que ce symbole nous fut divinement offert. L’inspiration qui fut "insuflé" à nos ducs d’utiliser un semé d’hermine plain le démontre à l’envie à ceux qui savent lire ! Comment donc en eut il été autrement pour les dignes héritiers du roi ursin de l’Autre Monde.
Un apanage divin, une Royauté selon la Volonté de Dieu, mais par l’intermédiaire d’Anne, l’intercession d’Ana, de la Souveraineté de notre Terre. (Nous savons par ailleurs qu’Anna fut le nom même de la sœur d’Artus). L’hermine, animal sauvage, quasiment guerrier, représente symboliquement la pureté, la virginité et la droiture … la droiture qui s’identifie ici à la Vérité, celle défendue par Sant Erwan, Saint Yves Hélory, patron des hommes de loi, mais avant tout Saint Yves de Vérité auquel on vouait autrefois ses ennemis en risquant, si la Vérité n’était pas de son côté, de voir la malédiction se retourner, se renverser, véritable Ordalie, jugement de Dieu.
Ha ! l’hermine sauvage, comme la sagesse. La sagesse, celle-là même dont le barde Glenmor a dit "elle est déesse des horizons les plus reculés".
Ô Terre Royale de Bretagne, sauvage, véridique, noire et blanche, terre des oiseaux magiques, des porcs sauvages et sages, Royaume des flots grondant, des vagues inspirées qui vont et viennent d’un monde à l’Autre.
Ajoncs, bruyères, goémons,
jaunes, noirs, montagnes et monts !
Nous écrirons de ces monts, des ces flots, vagues d’inspiration, de ces chênes, de ces pins, nous chanterons ces vents salés à pleine bouche de Vérité.
Oui ! nous croyons en la Sacro-sainte Royauté Eternelle de Bretagne, oui ! nous nous défions de toute forme de politique contemporaine quand bien même elle serait bretonne, de quelque orientation soit-elle. Nous sommes au Roi non d’un parti !
D’am buhez ! fut la devise du duc Jean IV. Le Roi est bien la Vie de notre Terre. Non mudera ! "elle ne changera pas" fut celle de notre chère duchesse Anne. Cette sentence concernait-elle l’histoire que scrute fiévreusement quelques uns ou plutôt cet Outre-Monde, source et origine de la Hiéro-histoire, qui toujours fut le but de notre Tradition ? Netra na den na viro ouzhimp da vont war-zu ar pal s’écrira, en plein XXème siècle, le barde Youenn Drezen, mais ce but peut-il être autre que l’Eternelle Royauté de Bretagne se confondant, origine et fin, avec l’Autre Monde ?
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Quel sera, au travers de cet organe, notre chemin pour donner forme expressive à cette Eternelle idée Royale ? Il sera balisé par la tradition et la poésie, que celle-ci soit écrite ou picturale, autant dire que cette forme sera héraldique.

Sous le Haut Patronnage de Saint Yves et Saint Hervé
nous réveillerons le Dragon de Tudwal. Par l’inspiration de notre Mère Sainte Anne et de Sainte Berc’hed
nous relèverons le Lion de Samzun. Par l’intercession de Saint Korneli
nous rappellerons la bonne Vache
Blanche et ses huit génisses !

Que revienne notre Royale Vérité !
Que tourne, tourne, la bonne Roue, Roue des Fortunes Royales !
Carillonne ! Carillonne !
Petit Saint de la Roue, Tonne !
Tonne !
Nous chanterons, nous écrirons, nous blasonnerons, nous clamerons notre infinie Liberté Royale, et jamais, Ô grand jamais, jamais nous ne réclamerons, ne revendiquerons, puisque notre toute sainte et sacrée et Eternelle Souveraine Royauté est d’ores et déjà ici et maintenant comme elle le fut toujours et à jamais demeurera !
Pour sûr Folie, Folie, est notre Quête. Pour être Roi, pour assumer et revêtir la Royauté il faut en être passer par la Folie. Merzin, le sauvage Merzin, et Tristan, le beau Tristan, ne nous ont-ils pas montrer la Voie ?
Foi
Folie
Sauvagerie
Sagesse
Avec à notre tête Nominoë
Ouvrons la Voie à la Royale Bretagne
Afin que mille autres voient aujourd’hui son exacte et infinie Vérité !
Allons, allons !
Tolpad giz kozh ar Roue,
Uuinonna Vicaria,
Gouel Sant Mark MMIII.
Melius nobiliter mori quam ignominia vitam servare !

Qui sommes nous ? Qui oserait répondre à cette ultime question ? Pour répondre vrai, il faut être fou ou être déraisonnable ! Pour nous, nous ne sommes autres que ce titre de noblesse que nous nous sommes choisi : la traditionnelle troupe du Roi. La troupe de ses guerriers, poètes, jongleurs, conseillers et fous !
Pourquoi traditionnelle ? Car nous sommes les récipiendaires de la tradition, de l’unique tradition de l’Eternelle Royauté de Bretagne depuis l’aube des temps jusqu'à leurs crépuscules. La soldatesque du Verbe vivant, transcendant toute forme par la forme même, revient mettre sous les yeux de tous et de toutes l’Etincellante Vérité de notre Roi, et par dessus tout de sa Lumineuse Réalité.
C’est par notre capacité à faire vivre le Verbe dans notre tradition que celle-ci ne restera pas une coquille vide, nous sommes la substance de cette tradition, comme nos Saints avant nous, comme nos bardes le furent et pour cela nous devons envoyer à la face grise de ce monde nos mots enflammés, nos flammes de dragons poétiques !
Pour le Christ et le Roi !
Pour nos Saints et la Bretagne !

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